Les nuances colorées
Les goûts
La culture de la noix en France se concentre principalement dans les régions du sud- ouest et du centre (le Limousin, la Dordogne, le Périgord, le Quercy, l’Aveyron, les Cévennes) ainsi que dans le Dauphiné.
La noix de Grenoble et celle du Périgord possèdent une AOC.
La Corne, la Franquette, la Granjean, la Margot, la Mayette, la Parisienne sont quelques - unes des variétés françaises traditionnelles.
La noix est constituée d’une écale qui renferme une coque ligneuse et dure qui renferme une graine plissée et dentelée. Le cerneau tire son nom de la lame du couteau qui cernait la coque pour l’extraction de la graine en début de repas. Une pointe de sel pour la perfection…
La noix se consomme fraîche ou bien sèche et ses cerneaux sont alors utilisés en confiserie et en pâtisserie.
L’huile de noix au goût fruité relevé d’une pointe d’amertume réapparaît depuis peu dans notre cuisine. Les chefs –cuisiniers lui ont redonné de l’intérêt dans nos salades composées.
On trouve également de la liqueur et du vin de noix issues des feuilles et des noix en brou.
Durant les veillées populaires, les mondées, on cassait des noix tout en chantant et en écoutant des histoires. Et ce n’était pas des histoires à la noix… Les couleurs
D’un petit buisson originaire d’Asie, le noyer est devenu dans nos régions un arbre majestueux. Si les Grecs lui préférèrent l’olivier pour obtenir leur huile, les Romains plantèrent plus facilement le noyer et en firent même un symbole de fécondité.
Au Moyen Age, l’huile de noix fut moins utilisée à cause de l’avis négatif des médecins qui la trouvaient peu digeste. Mais on constate que certains seigneurs versaient aux monastères des redevances en noix ce qui tend à prouver que l’huile de noix restait un bien précieux. Elle servait dans tous les cas à alimenter les petites lampes d’éclairage avant l’arrivée du pétrole. Au XIXe siècle, le noyer faillit disparaître et c’est Napoléon III qui encouragea les paysans à le replanter en bordure de chemin. Il faut savoir que les racines du noyer fabriquent un composé toxique qui ne laisse rien pousser ou presque sous l’arbre.
En regardant attentivement la noix, on découvre un groupe de teintes d’une intensité presque équivalente dans lesquelles on a rajouté soit de la terre d’ombre naturelle soit du blanc.
Si l’on essaye de transposer cette impression en déco, les volumes peuvent se travailler en 2 à 3 tons dégradés à partir d’une terre naturelle et d’un ocre léger. Cette palette apparemment neutre crée de la douceur et de l’élégance.
Les murs peuvent être peint de couleurs différentes ce qui évitera une forme de monotonie.
Une lumière bien étudiée c’est- à -dire chaude et suffisante mettra en valeurs la subtilité de cette harmonie colorée. On peut également introduire un parquet en bois qui accentuera l’atmosphère chaleureuse. Une touche métallisée peut donner également une note plus contemporaine. Cette harmonie peut être renforcé par des pointes de bleu turc, de bleu fumé ou bien d’un brun « brou de noix » beaucoup plus dense.
On pourrait alors évoquer la rencontre de la Terre et du Ciel.
Une palette de couleurs dont on peut facilement imaginer la délicatesse.
Les ruptures trop radicales sont à éviter car ici tout se joue dans la subtilité.
Dans des chambres-refuges, on peut imaginer le dégradé de tons brun ocre dans la partie chambre et un jeu de bleu fumée, de bleu turquin ou de bleu ciel dans la salle de bain ouverte sur le reste de la pièce.